LES FANTOMES AU PLACARD

Petit tour de marché ce matin. Repérage de mes vendeurs. Il y avait de la vie, le temps est encore à l'adaptation. Que ce soit pour les marchands, que ce soit pour les clients. Les commerces de l'avenue Malausséna ont retrouvé leur sourire, la brasserie Le Gambetta l'a un peu perdu, il se retrouve collé contre les marchands, avec une terrasse fortement réduite.
Des mécontents, il y en a, parmi les marchands, ceux qui, une fois de plus se retrouvent vers le bas de l'avenue, mais c'était pareil avant, quelques clients, un peu perdus.
Il y aura un côté du marché trop ensoleillé, un autre bien à l'ombre. Ce que je crains un peu, c'est le côté des poissonniers. La glace fond vite, et inonde un peu les trottoirs, plus de rigoles auraient dû être prévues, l'été, cela risque d'être une pataugeoire puante.
L'espace n'est pas négligeable, il permet de mieux circuler. Je n'ai repéré aucun danger particulier quant au tramway.
Je le trouve toujours un peu trop "métallique", et les bancs des vendeurs, un peu froids, les tentes un peu moches.
Près de chez moi, j'ai repéré, un de mes "placards" du temps passé, assis là sans raison, à fumer sa cigarette. Quelle importance. Ce passé-là est au placard. Rangé dans un coin de mémoire.
Il me reste du travail à faire : la cuisine est presque finie, le plus gros. Restent les détails. Je vais enfin pouvoir respirer.
Et cuisiner !
Bon dimanche.