COHERENCE
Quel évènement est plus important que le mariage ? Mis à part le fait que je ne retrouve plus l'album de mon mariage (?!), c'est un jour que l'on veut le meilleur, que l'on prépare longtemps à l'avance.
Après l'acceptation de la célébration du PACS et du baptême républicain en mairie, voilà qu'à présent on boute le mariage hors de la mairie. Certes l'on craint un engorgement de la mairie le samedi matin, d'où son ouverture l'après-midi, et, dorénavant, les mariages seraient célébrés soit au Forum de l'Urbanisme (quelle drôle d'idée !), soit, plus probablement au Palais Masséna. Le maire considérant qu'un lieu de rêve serait plus propice à un tel évènement. Où est la cohérence dans tout cela ?
Pour appuyer la décision du maire, le journal Nice Matin s'amuse à comparer les "Jean qui rit, Jean qui pleure"... Il est certain que les commerces de proximité ayant trait au mariage et qui se trouvent près de la mairie vont fortement pâtir de ce déplacement... Et ceux se trouvant vers Rivoli applaudissent des deux mains. Ridicule.
Outre le fait que les mariages font vivre les commerces du Vieux Nice, il est une question qui s'est tout de suite portée à mon esprit : où se trouve la cohérence de célébrer les PACS en mairie, ou le baptême républicain, et non plus les mariages. On dit bien "aller devant Monsieur le Maire", c'est une décision, ce oui que l'on prononce, soit du bout des lèvres, soit à pleine voix.
On pourrait considérer le cadre offert comme un "cadeau de mariage", mais n'est-ce pas ainsi une banalisation de l'acte, et, quelque part, perdre un bout de l'âme du mariage...
Où est l'âme de Nice ? Je suis en train de m'intéresser de près à l'histoire du Comté de Nice, à sa langue, et, vous qui me lisez, vous savez que j'aime cette ville.
Plus que je ne le pensais.
L'âme de Nice, elle est en chacun de nous, de ce que nous transmettons, son passé, tout l'amour que nous lui portons, l'espérance que nous plaçons en elle. Nous ne voulons pas d'elle comme maintes vitrines et facettes artificielles, l'âme de Nice, je la sens vivre, moi, la "Bretonne", dans ces ruelles de la vielle ville, la viehla vila.
Car, pour la plupart, en ces temps difficiles, "aiga e pan, vida de can" ! (eau et pain, vie de chien)
Canti li nouòstri gloria
L’antic e bèu calèn
Dòu dounjoun li vitoria
L’oudou dòu tiéu printemp !
Canti lou vielh Sincaire
Lou tiéu blanc drapèu
Pi lou brès de ma maire
Dòu mounde lou plus bèu
Au fait, pour le divorce, j'y ai droit au Palais Masséna ? J'ai besoin d'un endroit pour faire la fête avec les copines...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire