samedi 13 septembre 2008

FAIRE PART...


Faire part d'indignation sur les gros titres de Nice Matin, qui semble se régaler. Personnellement, dans ce ramassis de mots qui ne sont là que pour œuvrer à la gloire de Christian Estrosi, la photo d'en dessous parle mieux, je l'espère, sur les rapports de Sophie Duez avec son groupe, et, notamment, avec Patrick Allemand.
Elle n'est pas encartée, et, même si on peut comprendre qu'il est important comme il se le dit, par ailleurs, de soutenir son groupe, Sophie Duez garde son esprit d'indépendance et de libre penser. Elle n'est pas "politicienne" (est-ce forcément un défaut ?), et de Christian Estrosi de rappeler qu'il est motodidacte. La belle affaire. Tenter le diable pour pouvoir remporter haut la main toutes les décisions qui peuvent être prises sans contestation aucune, trop facile. Ce passage à la Communauté Urbaine, a-t-il été expliqué, autrement que par voie de presse, à la population ?
Mis sur mon ancien Dailymotion, celui de la vie municipale, apparemment bloqué... Bizarre, non ?



Metro Nice n'en fait pas tout un foin, alors, arrêtons ici des débats qui n'en sont pas. J'aurais préféré que Sophie Duez s'exprime elle-même ici mais je ne suis pas sure qu'elle ait eu vent de mon modeste blog. Dommage.
Dommage également, le blog de Patrick Allemand est totalement silencieux, silence probablement dû à un "surbooking", mais à regretter.
Il est temps que la gauche se ressaisisse.

Ajout.
Je viens de regarder à nouveau le conseil municipal sur la Communauté urbaine. Les termes employés par Sophie Duez amènent un peu le journal à jouer avec les termes, ainsi que Christian Estrosi. Sophie Duez emploie la métaphore de couple. On m'a souvent appris qu'il ne faut pas tendre la perche, qu'il ne faut pas alimenter ce dont on ne voudrait pas parler. Cela vaut pour le monde du travail : une règle d'or, quand vous voulez éviter de vous lancer sur un terrain où vous ne possèderez pas toutes les clés, ne tendez pas la perche. Ne tendez les perches que vous saurez bien maitriser. Cela vaut vaut donc encore plus pour la politique.
Christian Estrosi parle encore une fois de propreté. Cela me fait bien rire. Nice est sale, et il ne résoudra pas ce problème de la manière dont il la décrit.
Le mot proximité est très usité également. Quelle proximité ?
Quand quelqu'un travaille, a-t-il le temps de se déplacer pour aller à la mairie ? A-t-il le temps d'aller au conseil municipal ? A-t-il le temps de regarder le conseil ?
En attendant, on continue dans nos merdes. Tout seul.

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