mardi 7 octobre 2008

PASSE, PRESENT, FUTUR : QUEL SENS ?

J'ai lu quelques livres de science fiction, 1984 de George Orwell, Le Meilleur des Mondes d'Aldous Huxley, Hyperion puis La chute d'Hypérion de Dan Simmons, Dune de Frank Herbert, vu des films, comme Dune de David Lynch, L'Ile de Michael Bay, Minority Report de Steven Spielberg, et tant d'autres...
Je ne suis pas vraiment branchée science fiction, sauf quand cela a trait à la liberté individuelle, à l'esprit, à l'évolution de l'homme. J'avoue être fascinée par ces caricatures, qui n'en sont pas vraiment. Comme je le dis toujours, toute science fiction tire son origine d'une réalité, qu'elle soit présente, passé ou future. Le pouvoir de ces écrivains, peut-être sous estimés, est d'apporter certes leur vision d'un monde tel qu'ils le perçoivent tout en soulignant les abus qui pourraient en dériver.
Si le livre laisse plus de place au lecteur pour imaginer, réfléchir sur la réelle existence ou non de ces faits relatés, transcrits, la version cinématographique est plus brutale mais moins imaginative, plus fiction en réalité car je doute de l'impact d'un film comme L'Ile, où toute l'horreur du clonage est étalée, mais, combien de personnes l'ont-elles perçue ainsi ? Peut-être, en fait, la tentation est-elle trop forte.... qui ne rêverait pas d'une seconde jeunesse, des organes à disposition et parfaitement compatibles... Pour ceux qui ne connaissent pas le film, c'est l'histoire d'un laboratoire où vivent des personnes dites "normales" rescapées d'une terrible catastrophe écologique dont une seule île aurait survécu... Cette île est le "gros lot" d'une loterie...
Ces personnes vivent dans un lieu aseptisé et ne sont "programmées" que pour une vie, je dirais "technique", contrôle alimentaire strict, pas de rapports sexuels, travail à la chaine.
Je ne peux en dire plus, il faut le regarder !

Internet et les nouvelles technologies sont devenues de nos jours incontournables pour une grande partie de nos concitoyens. Une porte ouverte, comme je le dis souvent, sur le pire et le meilleur. Une liberté immense, et pourtant contrôlée. Une liberté d'expression mais jusqu'à quel point ? Car l'esprit humain va toujours plus loin dans l'invention d'une pseudo liberté pour en prendre mieux le contrôle.
C'est toujours à double tranchant.
Je ne peux pas échapper à la règle ! Internet est un moyen formidable pour moi de m'exprimer. Il m'a permis de m'extérioriser comme jamais je l'aurais fait. De m'exprimer. Je ne me suis autant exprimée !
Le double tranchant, vous l'aurez deviné, c'est celui de m'exposer. Et pourtant, j'estime que, de toutes manières, nous sommes fichés, nos données bancaires, cartes de fidélités, notre parcours, tout ! Si nous sommes discrets, rien à craindre, si on commence à se faire remarquer par certains propos ou attitudes, alors...
Avec ce que j'ai vécu, je me demande jusqu'à quel point j'ai fait acte de résilience ou de courage, où cela me mène, et d'étaler tout cela, c'est acte de courage. Vous connaissez presque tout de moi sauf l'essentiel.
Quand je lis un article sur le Nice Matin et Internet, voilà ce qui peut en résulter ! Le développement des puces électroniques, de plus en plus sophistiquées, de plus en plus discrètes, et l'on nous parle de sécurité... Cela ne me rassure pas du tout. Cela me fait penser au pire.
Je vais prendre un exemple très grossier... Prenez avec vous un gros sac avec plein de choses dedans (et un gros radar pour qu'on vous repère, vous identifie) : difficile de l'oublier, et hop! technologie moderne aidant, tout cela peut être réduit à un tout petit sac de la grosseur d'un porte monnaie... et le radar est réduit à une minuscule puce...
Le portable est la vraie technologie du futur, mais quand on me dit qu'on peut désactiver ce système (on pourrait approcher son portable d'une de ces puces, portail ouvert à Internet, à certains endroits de la ville), comme on le souhaite, et, quand je vois le nombre de mes amis incapables d'utiliser leur bluetooth, permettez-moi de douter... C'est simple, c'est moi qui m'en charge !

Ceci dit, j'adore l'exemple pris des sardines mises en boite à Marseille ou à ... Strasbourg !!! C'est édifiant...

Ceci dit, un petit coucou à toutes mes petites puces adorées...

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