jeudi 9 octobre 2008

MAUVAIS CHOIX ?

Je sais, ça date un peu mais ça me travaille ! Je n'arrive pas à m'y faire et je crois que je ne m'y ferai pas. Ce que j'ai vu hier soir, non, je n'ai même pas envie d'en parler. Je n'en pense pas moins, ce sont peut-être les choses qui vous font prendre des décisions, changer de route, aller de l'avant. Il semble que j'entr'aperçois ce qui se profile dans les arcanes du parti socialiste. Dans la politique, tout simplement. Ne jamais vouloir être une "pro", voilà peut-être l'erreur. L'amateurisme n'a pas de place en politique. A moins de s'y tenir en retrait. Il reste le choix du spectateur passif ou actif. La grande gueule que je suis ne peut rester passive.
Demain est un autre jour.

En rejoignant Delanoë, Moscovici "a fait le plus mauvais choix"

NOUVELOBS.COM | 25.09.2008 | 09:16

Pour Arnaud Montebourg, en ralliant la motion du maire de Paris, Pierre Moscovici va "reconduire le dispositif actuel".Le député de Saône-et-Loire, Arnaud Montebourg, partisan de la motion de Martine Aubry pour le congrès du PS, a jugé mercredi 24 septembre que Pierre Moscovici avait fait "le plus mauvais choix" en ralliant la motion défendue par Bertrand Delanoë, qu'il a qualifiée de "motion Hollande bis".
Avec Pierre Moscovici "nous avons fait un bout de chemin ensemble pour essayer de transformer le parti, je regrette qu'il ait fait, pour moi, le plus mauvais choix" celui "de rejoindre la motion Hollande bis, c'est-à-dire la direction avec ses échecs actuels", a déclaré Arnaud Montebourg sur Canal+.
"Il aurait dû, je crois, travailler (...) à un accord avec Martine Aubry en apportant ce qu'il pouvait apporter", a-t-il ajouté.

"Rassemblement original"


Selon l'animateur du courant Rénover maintenant, "il y a deux sortes de motions : il y a celles qui reconduisent le dispositif actuel" (la motion Delanoë soutenue par François Hollande, ndlr) et il y a celles "qui refusent la situation actuelle, en tirent des leçons, et cherchent à construire une forme de renaissance".
Martine Aubry "a organisé un rassemblement original" avec "des gens qui ont eu des désaccords" et qui "peuvent parfaitement être d'accord aujourd'hui sur les nouvelles propositions politiques que nous allons faire", a-t-il estimé.
Pierre Moscovici, candidat depuis plusieurs mois au poste de premier secrétaire, a finalement jeté l'éponge mardi pour apporter son soutien au maire de Paris.

Royal en retrait

Ségolène Royal est restée en retrait, mardi 23 septembre au soir, lors du conseil national du Parti socialiste, préférant mettre en avant son équipe qui incarne à ses yeux "le Parti socialiste de demain".
L'ex-candidate à l'élection présidentielle de 2007 n'apparaît symboliquement qu'en dernière position sur la liste des signataires de sa "motion" intitulée "Tous ensemble, fiers d'être socialistes".
Sur le papier, le maire de Lyon, Gérard Collomb, figure en première position de cette équipe paritaire de seize personnes, dont Vincent Peillon, Julien Dray mais également trois jeunes collaboratrices, Delphine Batho, Najat Belkacem et Aurélie Filippetti.
"C'est une équipe soudée, capable de travailler ensemble, de rassembler et d'incarner (...) le PS de demain, celui du futur, celui qui va dire aux Français qu'il ne faut pas baisser les bras (...) et que des solutions, il y en a", a déclaré la présidente de Poitou-Charentes à son arrivée à la salle de La Mutualité, à Paris.

"Donner l'exemple"

Ségolène Royal a pris place au premier rang mais a envoyé à la tribune un trio composé de Najat Belkacem, Vincent Feltesse, président de la communauté urbaine de Bordeaux et François Rebsamen défendre leur texte d'orientation.
"Nous avons voulu présenter notre motion en trois parties pour se faire applaudir trois fois plus", a ironisé le sénateur-maire de Dijon.
Visuellement, la stratégie tranchait avec celles de Bertrand Delanoë et Martine Aubry, qui ont défendu leur texte en personne.
En descendant de la tribune, le maire de Paris a salué sa consoeur de Lille, serré la main de l'ancien Premier ministre Pierre Mauroy avant d'ignorer ostensiblement le camp Royal.
Pour celle qui a déclaré mettre sa candidature au poste de premier secrétaire "au Frigidaire" pour l'instant, il s'agissait de "donner l'exemple" afin que le congrès de Reims ne soit pas "une guerre des chefs".

"Je suis là, bien présente"


"Ce qui m'intéresse, c'est de pousser en avant une nouvelle équipe de futurs dirigeants du pays, de les mettre en valeur, de les faire parler", a-t-elle justifié à sa sortie.
"Je mets en avant cette équipe mais je suis là, bien présente", a-t-elle toutefois lancé à l'adresse de ceux qui douteraient de sa détermination.
Celle qui organise dès samedi un "meeting de la fraternité" au Zénith, à Paris, prévient: "Je prendrai toute ma place dans les débats, bien évidemment".

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