jeudi 20 novembre 2008

ABSTENTION

L'abstention a toujours été pour moi la pire des solutions. C'est comme le silence. C'est comme subir. C'est comme ne pas exprimer, ne serait-ce que la colère ou le dégoût, son engagement ou son désengagement. Je ne peux pas.
Voici comment présente l'actualité, le vote des militants : une vulgaire bataille de chiffres, de fédérations, les petites et les grosses.
Comme s'il n'y avait pas aussi, un fond, des idéologies, des combats autres. Des volontés communes ou pas. Je connais bien mes camarades, localement, je connais leurs combats, leurs désillusions et leurs crédo.
Il y aura certes combat de chiffres, mais il y a également le reste, tous ces combats menés ensemble, sur le terrain, pour une même cause, contre une droite implacable. Aujourd'hui, cela se passe entre nous, et nous devons avoir conscience que c'est aussi le sort des Français(es) qui se joue. Et c'est pour cela que j'en appelle à la mobilisation, à ce que vous croyez, sinon le plus juste, le moins injuste. Ce qui fera que le parti socialiste sera le mieux armé pour défendre les couches populaires.
C'est maintenant qu'il faut le faire, qu'il faut décider, qu'il faut agir.

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