lundi 8 décembre 2008

PS = PARA SEGOLENISME ?



Bon, on a le droit de se demander si la guerre va s'arrêter, et, surtout, on pourrait demander à Ségolène Royal d'utiliser les médias à d'autres fins, sinon, on va finir par croire qu'elle n'a pas été entendue... Il me semble que lors des réunions précédant la finalisation du conseil national, elle n'était pas présente ? Cela ressemble à quoi, cet aparté perpétuel ?
Les médias sont inondés tous les jours d'une réflexion ou d'une autre alors que localement, on constate une forte baisse de la popularité du parti socialiste. A chaque fois que j'ouvre mon mail et que je tombe sur la page d'accueil des nouvelles, il en vient une fraiche qui me tombe sur le poil ! Benoit Hamon a bien raison d'utiliser l'humour en disant "game over", car, d'un prime abord, il ne s'agit pas d'un jeu, mais d'une société malmenée par les instances actuelles. Où se trouve le parti socialiste quand on a le plus besoin de lui ? Je sais bien que mes camarades, certains de mes camarades travaillent sur le terrain et c'est à ceux-là que je tire mon chapeau. enfin, ex-camarades, très probablement.

On avance d'un côté, encore une fois, le nombre de voix, mais, comment ont-elles réellement été obtenues ? De l'autre côté, aucune synthèse n'est sortie du congrès, alors, où est vraiment la force d'entente ?
Faire de Désirs d'Avenir, le pivot d'une reconstruction ? Ou un tremplin pour la candidature de Ségolène Royale aux présidentielles ? Jouons franc jeu, s'il vous plait...

PS: la guerre des deux roses a repris de plus belle

La guerre des deux roses a repris de plus belle lundi au sein d'un PS écartelé entre le camp victorieux de Martine Aubry qui tente de remettre son parti au travail et celui de Ségolène Royal, qui assène des coups de boutoir incessants.

Inaugurant ses fonctions de porte-parole au siège du parti, Benoît Hamon a passé une partie de son point de presse à répondre aux attaques lancées plus tôt par le "royaliste" Vincent Peillon.

"Es-tu bien sûr que tu veux rentrer dans la direction du Parti socialiste si tu penses qu'elle est totalitaire?", a lancé l'eurodéputé à l'adresse du bras droit de Mme Royal, qui avait revendiqué le droit à la critique interne, en évoquant le silence imposé dans des "Etats totalitaires".

Le porte-parole a invité son collègue eurodéputé, co-fondateur naguère du NPS (Nouveau Parti socialiste), à "l'accompagner dans l'Yonne vendredi" pour "rencontrer des salariés en grève". "Peut-être qu'il trouvera là une autre inspiration...", a lâché sèchement M. Hamon.

Vincent Peillon, qui faisait figure de possible numéro deux du parti, n'y était pas allé par quatre chemins un peu plus tôt, condamnant le texte d'orientation de Mme Aubry, truffé de "fautes d'orthographe", représentant "une régression intellectuelle comme on n'en a pas vu depuis des années" au PS.

Elue avec 102 voix d'avance sur sa rivale, la nouvelle première secrétaire avait fait avaliser samedi, dans la douleur, lors d'un Conseil national sous tension, ce texte d'"orientation politique" pour les trois années à venir ainsi que son équipe, sans aucun pro-Royal.

Forts de leurs 49,98% lors du second tour du vote militant, les partisans de la présidente de Poitou-Charentes sont montés au créneau dénonçant, qui une "mascarade", qui une "faute grave", qui de "l'ostracisme".
(...)

Bianco: faire de Désirs d'avenir "le pivot d'une reconstruction"

Jean-Louis Bianco, lieutenant de Ségolène Royal, a jugé lundi que Désirs d'avenir, l'association de l'ex-candidate à l'Elysée, "allait être plus que jamais le pivot d'une reconstruction".

Désirs d'avenir "va continuer, pas à côté du PS, dans le PS" et pourrait être un "pont entre ceux qui ont envie de partir et ceux qui ont envie de venir à cause de l'espérance qu'incarne Ségolène Royal", a-t-il dit sur LCI.

Désirs d'avenir "est pour nous plus que jamais le pivot d'une reconstruction pour élargir notre base électorale, avec des jeunes, des chefs d'entreprise, des syndicalistes, des chercheurs".

"Ce sera un outil important pour renforcer le Parti socialiste", a jugé le député des Alpes-de-Haute-Provence. (...)

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Une chose est sure, parmi les dirigeants socialistes, ils sont bien plus préoccupés par leur propre carrière que par le bien être des Français.
Malheureusement pour eux, elle risque de ne pas aller plus haut leur carrière.