L'INDUSTRIE DU SEXE : UNE AFFAIRE QUI MARCHE BIEN !
ATTENTION, CE SUJET PEUT HEURTER LES ENFANTS OU PERSONNES SENSIBLES.
S'il n'est plus rien à manger dans votre réfrigérateur, il est une industrie florissante comme celle du sexe. Elle peut se présenter sous toutes les "coutures", du magazine aux films DVD, aux sex shops, prostitution, elle a également envahi la sphère du net... Avec quel contrôle véritablement ?
Parents, méfiez-vous ! Déjà, de plus en plus de jeunes ados possèdent le câble dans leur chambre et ont accès à une foule de films pornographiques ou à caractère pornographique. J'ai souvenir d'un ado qui racontait des détails plutôt à vomir et disait avoir le câble chez lui.
Pas de contrôle parental sur Internet peut donc causer de gros dégâts, et, même si parfois il y en a, les parents ne s'y connaissent pas assez en informatique et le gamin a vite fait de changer ou découvrir le code secret...
Parlons du plus vieux métier du monde...
La prostitution. Vous pouvez prendre connaissance de toutes les lois concernant la prostitution et ses dérivés sur le site de SOS Femmes, puisqu'est abordé non seulement le thème de la prostitution mais également celui du proxénétisme qui semble difficilement se détacher de cette première si l'on considère le chiffre de 95% des femmes prostituées dépendant d'un proxénète.
Même s'il est évident que des femmes se prostituent de leur "plein" gré, et restent indépendantes (j'en ai connu une, il y a longtemps), il reste néanmoins le fait qu'elles ne le font pas forcément par goût mais selon une nécessité de subvenir à leurs besoins.
En France métropolitaine, les chiffres donnent environ 15.000 à 30.000 "professionnelles".
C'est certes une profession rémunérante, même si je ne doute pas que la crise doit toucher ce secteur également (il y a un an, la passe était à 50 euros environ), et si le nombre des "prétendantes" doit augmenter et faire baisser les prix...
A ces professionnelles, il faut ajouter les passes occasionnelles de femmes soit à la dérive soit en grande détresse financière, morale ou sexuelle. L'exemple donné ce matin dans le journal local pour un article concernant le quartier de Gambetta en est édifiant : une vieille dame parle de prostituées agissant derrière les containers des poubelles !
Ce qui pourrait causer "souci", si on peut en parler ainsi, ce n'est pas seulement la présence de ces femmes (ou hommes), sujette à des nuisances nocturnes (passages nombreux, bruits, insécurité...), mais c'est, me semble-t-il plutôt une question de droit humain, de respect de la personne, et, prioritairement, des prostituées. Tout le monde sait qu'il existe un vaste réseau de femmes venues de l'Est, d'Albanie également, que ces femmes sont venues sur la Côte en vue d'un travail, et sont exploitées, menacées, probablement, voire maltraitées, sinon elles-mêmes, mais leur famille restée au pays.
Lire "La traite des femmes", et encore, les chiffres sont de 2000 !
Les métiers parallèles au sexe se développent aussi surement que la terre tourne, des magazines papiers (peut-être moins ?) à la fulgurante progression d'Internet.
Tout est fait pour promouvoir le sexe, qu'il soit soft, ou plus hard... Jusqu'aux salons promouvant des produits érotiques, rien n'est jamais assez bon pour donner du piment à sa vie sexuelle.
La routine s'installant, la libido donnant du mou, le stress de la vie moderne, le désamour... Quel mal y a-t-il à se réveiller la libido, la sexualité relevant de la sphère privée du couple : cela peut aller des petits gadgets aux magazines, films porno, clubs échangistes... Le sujet est très délicat car où commence et s'arrête le consentement pour se tourner vers une passivité négativiste qui pourrait tourner au désastre ?
Le plus souvent, quand on parle sexe, on pense plus souvent aux hommes, au besoin plus "impératif", instantané, beaucoup de "babioles", objets, lingeries sexy, amènent à penser cela. Souvent, les jeunes femmes, également, iront fort volontiers s'acheter ce genre de sous-vêtement, pour se plaire à elles-mêmes, pour plaire..
A savoir à quel point elles sont conditionnées par la société de consommation où, pour vous vendre un fromage, on mettrait volontiers une femme à moitié nue ?
Mais les femmes aiment à jouer de leurs charmes...
Encore dans le quotidien de Nice, dans leur "tournée des quartiers", une femme (ou un homme ??) ne se plaint-elle (il) pas que la première chose que l'on voit en arrivant à Nice en train soit les sex-shops...
Mais heureusement, hélas (sous-entendu), il y a le nouveau sexe. Internet. Quant on sait déjà ces faits :
"Quand vous aurez fini de lire cette phrase, 28 258 internautes auront cliqué sur un lien pornographique. Selon le quotidien néerlandais , Heete laatste Nieuws, auteur d’une enquête sur le business du sexe sur Internet, chaque seconde 2304 euros sont dépensés dans le monde pour l’achat de prestations à caractère pornographique !
Une demande gigantesque, à laquelle l’industrie de divertissement pour adultes est bien décidée à répondre : toutes les 39 secondes, elle met en ligne un film pornographique aux Etats-Unis."
Il faut savoir que 12% des sites Internet sont des sites pornographiques !
Plus grave encore, un site équivalent à Dailymotion, en version porno, ne fait que vous demander si vous avez plus de 18 ans, et il suffit de cliquer oui pour avoir accès à un contenu, peu contrôlé à mon avis, et donnant accès à des vidéos de toutes sortes, de toutes préférences sexuelles. Souvent violentes (comme par hasard, vis à vis des femmes...).
Ils vous donnent également la possibilité de télécharger vos propres photos ou vidéos, et les soumettre à un vote des internautes... Prix à gagner allant jusqu'à 1.000 euros...
La seule "chose" intéressante est que le vote des hommes et des femmes sont séparés, ce qui en donne un meilleur aperçu... De qui regarde ou peu. Et du fait que les femmes aussi s'intéressent au sexe !
Si l'on va plus loin encore, au delà des DVD que l'on peut louer, et qui deviennent fortement "ringards", l'ADSL se fait fort en concurrence dans la matière. Sur Free, par exemple, vous pouvez avoir un accès illimité à des milliers de vidéos porno, classés par genres (environ 50), et de tous styles, pour moins de 10 euros par mois. Ici également, même si le contrôle est forcément exercé, l'accès se fait sur simple code parental à 4 chiffres (planquez-le bien !). Si vous vous débrouillez bien, vous pouvez même l'enregistrer...
Le problème est que ce genre de contenu très large amène à une mauvaise qualité de films pornographiques, à l'apparence souvent amateur, et ici, également, la femme fait vraiment office d'objet sexuel. Il faut prendre ce sujet au sérieux. Pourquoi ? Par le fait simple qu'un objet est utilisable à la volonté de celui qui s'en sert, et qu'un objet est le plus souvent remplaçable. Donc, nous retrouvons encore une fois une forme de sexe brutale, violente, dénuée de tout respect de la dignité humaine que l'on attribue bien peu souvent à la femme.
Bien sûr, tout le monde n'ira pas regarder ce genre de films, tout le monde n'ira pas choisir les pires horreurs, mais il convient quand même de douter que l'existence même de ce genre de film n'amènera pas une catégorie d'hommes à conforter leur pensée que la femme est un objet sexuel vouée à n'importe quel de leur fantasme. Et ainsi à reproduire dans la réalité une fiction (pourtant réelle puisque filmée) dont ils n'auront pas une conscience aigüe du mal qu'ils peuvent engendrer.
Cela va sans dire qu'également l'action se fait à deux (ou plusieurs), et que l'assentiment de l'autre personne est également présente. Mais l'est-il vraiment en toute conscience, dans tout cas de figure ?
La femme est souvent conditionnée, déjà par un lourd passif cultuel, mais plus récemment, par une société de consommation qui continue de cultiver et de véhiculer une image de la femme en tant qu'objet. Une femme à demi nue pour vendre un pot de yaourt ? Quel ridicule.
En 2001, l'industrie du sexe a vu ses chiffres progresser de 190%, plus de 42% des internautes auraient déjà consulté un site web à caractère pornographique. En 2002, 70% des transactions sur le web étaient elles aussi à caractère pornographique.
D'où un sentiment que le sujet reste quand même un peu tabou ? Ou meilleur marché...
Plus "innocemment", Internet, c'est aussi le tchat, où immanquablement, les femmes se font aborder par des mecs et aussi immanquablement, avant de dire bonjour ou bonsoir, vous voyez vous pointer sur votre écran le fameux "asv" (âge, sexe, ville), suivi un peu plus tard de "tu as msn ?" et fort probablement de "tu as une webcam ?".
Là intervient le second nouveau sexe. Le cybersexe. Ou ce que je préfère appeler la "branlette" solitaire à deux par caméra interposée. Pitoyable. Du pur dépannage.
Ce qui est plus inquiétant par contre, c'est que les tchats sont les lieux de prédilection pour les pédophiles. Je vous invite à lire ce billet du blog "le lolicon", où, plus effarant encore, je n'ose même pas le dire (âmes sensibles s'abstenir).
A visiter également, le site du gouvernement contre la cybercriminalité.
Mais le pire ne s'arrête jamais... Après Internet, voilà que la téléphonie mobile s'immisce dans l'industrie.
"Encore plus récemment, deux scientifiques ont analysé un million de requêtes effectuées sur le portail mobile de Google. Le résultat est édifiant. 20% d’entre elles sont considérées comme des requêtes "adultes" sur les téléphones portables, alors qu'elles ne représentent "que" 8,5% sur les PC classiques. Selon Google, le fait que le téléphone soit perçu comme un terminal très personnel expliquerait que son utilisateur se sente plus libre pour effectuer ce type de recherche. Le porno sera-t-il la "killer app" du téléphone portable pour le surf sur Internet ? "
Source : Hightech Aol.
Pour conclure, je pense que le sexe est une affaire privée. A chacun de vouloir "son sexe". Le tout étant de respecter l'autre, et de savoir jusqu'à point on se respecte soi-même (ce qui est souvent une autre affaire). Les limites à donner relèvent pourtant de la sphère publique dès que l'on touche à Internet, surtout, aux mobiles, car le contrôle est difficile à exercer. La rue, aussi. En tant qu'institution, en tant que parent, en tant qu'adulte responsable.
Le tout étant de ne pas oublier qu'être humain, c'est certes avoir une part de "bête" en nous, mais dotée d'un coeur et d'un esprit.
5 commentaires:
C'est affaire de gros sous!
Mais tant que ça ne s'adresse qu'à des adultes, ça ne me dérange pas.
Mais les générations jeunes actuelles sont plus précoces que nous pour ce qui concerne le sexe. C'est un constat.
Il y a par exemple, les vidéos qui circulent via le téléphone portable! Et là, impossible de contrôler...
L'argent, toujours l'argent ! Le téléphone portable est effectivement un problème !
eh bien, on peut dire que t'es lachée. Très bon article, très documenté. Et effectivement en tant que père d'un ado très branché sur internet, cela fait parti de mes préoccupations.
Là où il y a de la gêne... hem !
Pourquoi le sexe ne serait forcément un sujet abordé que par les hommes ? Je pense que les femmes ont leur mot à dire aussi, et surtout, que ce sont elles qui sont considérées comme des objets.
Evidemment, j'ai dû un peu... me documenter ! Pas forcément désagréable....
Il est vrai que le sexe est partout, on ne peut plus voir une pub sans apercevoir une femme nue, tout est bon pour se faire du fric, ce qui est inquiétant c'est qu'avec le net c'est un porte ouvertes aux ados car rien ne les empêche d'accéder à certains sites.
Bonne journée Flo.
Bisesss.
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